#Schéma Directeur
La marche et le vélo ont très longtemps été considérés comme des
modes négligables et ont été, de ce fait, largement sous valorisés.
Les années 1950-1970 ont connu l’essor de l’automobile avec une
motorisation croissante des ménages (symbole de puissance, de
modernité et de confort), des investissements routiers massifs et, de
facto, un étalement urbain offensif. La période 1970-1990 n’a pas non
plus accordé une place prépondérante à la marche et au vélo.
C’était en effet une période de reconquête des transports en commun et la
poursuite du développement de la voiture individuelle, facilitée par
un contexte législatif clair, à travers l’article 28 de la loi d’orientation
des transports intérieurs - LOTI (30 décembre 1982) : « les principes
généraux de l’organisation des transports, de la circulation et du
stationnement, doivent permettre une utilisation plus rationnelle de
la voiture et assurer une bonne insertion des piétons, des véhicules à
deux roues et des transports collectifs ». La marche et le vélo étaient
alors le dernier souci des aménageurs et des décideurs publics
...